Décolonisation et pratiques anti-oppressives pour une écologie plus éthique
Texte à l’étude : Trisos, C. H., Auerbach, J., & Katti, M. (2021). Decoloniality and anti-oppressive practices for a more ethical ecology. Nature Ecology & Evolution, 5(9), 1205-1212.
Rendez-vous de 12h45 à 14h dans la grande salle de réunion.
La recherche en écologie est cruciale pour mieux appréhender et orienter les relations entre l’homme et les écosystèmes vers un avenir plus positif. Cependant, il est important de reconnaître que l’écologie, en tant que domaine d’étude, ainsi que la diversité des individus se définissant comme écologistes, ont souvent été influencées et limitées par des paradigmes occidentaux qui excluent d’autres formes de connaissances et de pratiques écologiques. Pour surmonter ces limites historiques et pour que l’écologie intègre pleinement les perspectives des différents peuples habitant les divers écosystèmes de la planète, les auteurs de cet article invitent particulièrement des écologistes à élargir leurs horizons tant théoriques que pratiques. Cela implique d’incorporer une variété de perspectives, d’approches et d’interprétations issues des communautés locales et autochtones dans leurs travaux au sein des environnements naturels et des systèmes globaux. Cet article présente cinq changements fondamentaux qui pourraient transformer la pratique de l’écologie académique : la décolonisation de la pensée, la reconnaissance de l’histoire, l’ouverture de l’accès aux connaissances, la diversification de l’expertise, et la promotion d’une écologie éthique au sein d’équipes inclusives, que nous discuterons ensemble lors du prochain journal club.
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