Organisation : Olivier Tinland (UPVM/CRISES) et Virginie Maris (CEFE)

Présentation
Ce groupe de travail a pour vocation d’interroger les liens entre le pragmatisme (classique et contemporain) –  entendu à la fois au sens large comme méthode d’approche de problèmes épistémologiques, moraux et politiques, et au sens étroit comme tradition philosophique trouvant sa source dans les pensées de Peirce, James et Dewey – et les différentes approches philosophiques de la nature et de l’écologie. Il s’inscrit délibérément au carrefour de l’histoire de la philosophie, de la philosophie contemporaine et de travaux interdisciplinaires liés à des problèmes d’ordre écologique. L’articulation entre pragmatisme, nature et écologie peut se déployer selon trois axes principaux :

1) une analyse de la manière dont les grands représentants du pragmatisme (notamment John Dewey) ont pu contribuer à la redéfinition de notions majeures du questionnement en écologie et en philosophie de l’environnement (environnement, nature, valeur…) ;

2) une analyse critique de l’apport du “pragmatisme environnemental”, courant né dans les années 1980, représenté par des auteurs comme Bryan Norton ou Andrew Light, qui s’inscrit dans les débats contemporains sur le statut, la finalité et les modalités de l’éthique environnementale ;

3) une mobilisation du pragmatisme comme méthode d’enquête permettant d’envisager à nouveaux frais des “situations problématiques” concrètes liées à des enjeux écologiques.

Mardi 10 décembre : Séance 01 – Qu’est-ce que le pragmatisme environnemental?

Mardi 21 janvier : Séance 02- Le pragmatisme de Bryan Norton

Mardi 04 février : Séance 03 – Ce à quoi nous tenons